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Super As : Un concours extraordinaire pour un jeune cavalier

A 15 ans, Ilona Mezzadri participera à l'étape du Super As les vendredi 7 et samedi 8 février 2020

C’est à partir de 6 ans, qu’Ilona Mezzadri a commencé à monter, pour ne plus jamais s'arrêter.

©Salomé Leclerc

Agée désormais de 15 ans, la jeune fille de Paris, niçoise d'origine, est devenue au fil des années une habituée des étapes Super As. La cavalière des Ecuries de la Clémenterie de Villennes-sur-Seine participera à l'étape Bordelaise les Vendredi 7 et Samedi 8 février avec l'un de ses deux poneys, Callas (Belgique) ou Ken (Hollande). Ce sera sa deuxième participation.

« Cela dépendra de la forme de l'un ou de l'autre. On alterne selon les compétitions pour préserver l'un ou mettre en avant l'autre. J'ai la chance de pouvoir alterner », sourit la jeune fille qui a « déjà participé à quatre ou cinq Super As en 2019, deux ou trois en 2018 ».

L'occasion, déjà, de montrer aux sélectionneurs ses capacités d'adaptation.

Car l'enjeu est de taille : les étapes Super As servent à détecter les meilleurs couples en vue de concours internationaux et la composition de l'équipe de France poney.

« On est très attendus sur ce type de concours », souligne Ilona Mezzadri. « Ce circuit nous prépare aux circuits étrangers qui, je trouve, sont plus difficiles qu'en France ».

Rien n'est laissé au hasard

©Elsa Saussard

« Sur une piste indoor plus petite qu'en extérieur, les obstacles, rapprochés, arrivent plus vite en sortie de virage » 

Mais également à domicile.
« On travaille davantage le dressage pour anticiper les virages et on fait un travail de fond pour le moral pour éviter que le cheval se lasse de sauter. C'est important de le sortir, de le faire galoper en fractionné. Eux aussi sont confrontés à beaucoup de pression, cela leur demande de la concentration lorsqu'ils entrent sur la piste ».

Travail quotidien

©Clara Michaux

« On s'entraîne toute l'année pour ce genre de compétition qu'on anticipe un an à l'avance, même si on ne peut pas tout prévoir car cela reste des animaux qui peuvent se blesser. C'est un travail régulier et quotidien », précise Ilona Mezzadri qui s'efforce de ménager ses montures.

« Ils font de la balnéothérapie deux à trois semaines par an. Après les concours importants, on leur pose des bandes de repos sur leurs tendons ou de l'argile sur leurs membres ».

Passion et scolarité

©Maeva Defonte

En classe de seconde dans un lycée privé, la jeune fille doit jongler entre sa passion et sa scolarité. « J'ai de la chance, je suis dans un établissement avec des horaires aménagés pour le sport. J'ai 4 après-midi libres pour pratiquer de 14 à 19 heures. Quand je n'ai pas trop de travail, je sors mes chevaux et je m'entraîne. C'est important de s'entraîner le plus possible ». 

Et les week-ends sont souvent pris par les compétitions.

Ilona Mezzadri sait qu'elle peut également compter non seulement sur ses parents pour l'aider dans ses devoirs et son organisation, mais également son coach, Eric Denarnaud, pour s'occuper de ses poneys en période de forte activité. « On est une équipe », sourit Ilona Mezzadri.

« C'est un concours extraordinaire pour un jeune cavalier. On partage la même piste, le même box que les cavaliers de très haut niveau, on monte à leurs côtés, on les voit travailler leurs chevaux ».

Ne ratez pas le Super As les Vendredi 7 et Samedi 8 Février 2020 pour découvrir ces jeunes cavaliers qui voient déjà grand !

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