Surnommés les « hommes chevaux », les Jumpers sauteront des obstacles équestres... Sans cheval, juste à la force de leurs jambes !
Jusqu'à 1,83 mètres de hauteur !
Les membres de la Horseman Team affichent des records surprenants dans les hauteurs qu'ils réussissent à atteindre dans leurs sauts d'obstacles équestres.
Une discipline lancée par le fondateur du groupe, Mateo.
Evan Leuret, 11 fois champion du monde de la discipline, Sofiene Yahia et Nelson seront présents au Jumping International de Bordeaux !
Une histoire qui remonte à leur enfance
©Edouard Ecary
La team Horseman saute depuis leur plus jeune âge.
Pour Mateo par exemple, « Je saute depuis mes 5 ans. Je montais à poney à Neufchâtel-Hardelot (Pas-de-Calais). Et entre chaque compétition, je m'amusais à sauter au paddock ».
Alors que celui-ci n'a que 17 ans, il se fait remarquer lors de l'ouverture d'un championnat d'Europe au Touquet (Pas-de-Calais) en 1997.
« Le speaker André-Jacques Le Goupil m'avait vu sauter et m'a fait rentrer sur la piste. Un journaliste était présent et a capturé la scène. Ce passage a été repéré par le chroniqueur de Canal+ Philippe Vandel ».
Puis tout s'enchaîne. « Je suis passé au 'Zapping' de Canal+, puis dans 'La Nuit du Zapping' projetée à Lacanau durant l'été 1997. La directrice de la Coupe du monde de saut d'obstacles m'a repéré ».
C’est à partir de cette date, que les démonstrations lors de ce concours commencent pour les 3 frères : ils montent un spectacle qui sera présenté de 1999, date de création de la Horseman team, à 2005.
La Horseman team est ensuite devenue un groupe international. Tous cavaliers ou anciens cavaliers, ses dix membres - parmi lesquels les cinq d'origine Mateo, Evan, Doubi, Babass et Polo - viennent de France, du Liban, du Brésil, du Canada, d'Algérie ou encore d'Italie.
Une trentaine de spectacles par an
En parallèle de leur métier, la Horseman team se produit une trentaine de fois par an. « On propose des numéros sur mesure à chaque fois, on s'adapte au lieu, à la demande », explique Mateo. « Cela peut être un triple monté très bas, où on va débuter avec un saut à 80 centimètres de hauteur, puis on va augmenter la hauteur jusqu'à 1,75, par exemple ».
Une fois par an, un championnat du monde Horse Men est organisé depuis 2005.
Pas de gabarit type
©Horseman Team
Dans la Horseman Team, tous les membres sont physiquement différents. « Il y a tous les gabarits. Le plus jeune a 20 ans, le plus vieux, 40 ans. Les poids vont de 50 à 95 kilos, les tailles varient de 1,50 m à 1,85 m. Le but est de tirer le meilleur de chacun ».
« On fait deux à trois spectacles par mois où on saute tout le week-end, mais on ne s'entraîne pas le reste du temps. On a tous passé notre vie à sauter dès notre plus jeune âge. Le corps a une mémoire. On l'a tellement fait que c'est devenu automatique. Dans tous les clubs du monde, il y a des enfants qui sautent. On peut enchaîner 10, 15 obstacles. La gestion du saut est différente avec celle d'un athlète de saut en hauteur. Et on pratique d'autres sports en parallèle. Il faut la bonne vitesse, la bonne distance, la bonne impulsion... On peut enchaîner 10, 15 obstacles. La gestion du saut est différente avec celle d'un athlète de saut en hauteur. Il faut qu'il y ait une cadence équestre, on imite vraiment le cheval ».